Véganisme

Définition & Problématique

Le véganisme est un mode de vie basé sur un régime alimentaire végétaliste qui exclut la consommation de produits issus de l’exploitation animale. Cette conception est valable autant pour l’alimentation que pour les choix vestimentaires puisque le paramètre essentiel dans la vie d’une personne végane est la protection du vivant et ce, à n’importe quel prix. La mouvance végane s’intègre jusque dans la sphère politique où les militants véganes défendent les droits des animaux (antispécisme) et ainsi faire valoir qu’une vie animale vaut une vie humaine.

L’idéologie végane est chaleureusement accueillie en Occident, où le progressisme règne et où les individus reçoivent une connaissance qu’ils cherchent trop souvent avec plus d’enthousiasme que de véritable discernement. La faculté de comprendre est lentement insensibilisée afin de laisser s’étendre la dictature émotionnelle, le dévoiement, les carences en tout genre et à surtout offrir de juteuses opportunités aux nouveaux marchés par le développement des technologies.

Cet article est une compilation non-exhaustive des contradictions du véganisme. Ce tour d’horizon, forcément incomplet, est une tentative de rendre au lecteur des faits retenus dans plusieurs domaines et permettre d’en apprécier le projet hautement destructeur, celui de faire fondre l’Humain dans l’idéologie du progrès.

Ceux pour qui les images sont plus marquantes que les mots, il suffira d’accéder à cette vidéo pour comprendre les dangers du véganisme.

Société

Artisanat

Les premières victimes du militantisme activiste végane sont les petites boucheries, charcuteries ou poissonneries des quartiers tenues par des artisans qui travaillent dur, qui subissent la crise de plein fouet et qui maintiennent tant bien que mal le quartier ou le village en vie face aux centres commerciaux. Les supermarchés, ces temples de la malbouffe et de la surexploitation animale (autant qu’humaine) ne sont jamais attaqués.

Ferme & Paysan

Le véganisme s’oppose à la ferme familiale traditionnelle. Celle qui mêle la culture raisonnée sur des espaces à taille humaine avec de petits élevages d’animaux. Ce mode de vie sain qui tend vers l’autonomie et le localisme est complètement incompatible avec le véganisme. Qui dit élevage, même à petite échelle et de façon raisonnée ou en agriculture biologique dit exploitation animale.

Le paysan traditionnel qui utilise la traction animale pour travailler sa terre et le fumier de ses chevaux pour faire pousser ses légumes n’est pas végane. Au contraire de l’agriculture intensive qui utilise un tracteur (donc du carburant) et des engrais chimiques de synthèses qui ne sont pas d’origine animale.

Biotechnologie

Les simili carnés voient enfin arriver un concurrent de taille : la viande de synthèse. En 2013, la télévision anglaise retransmettait en direct la dégustation du premier hamburger de cellules souches, cultivées en laboratoire à partir d’un prélèvement musculaire. Depuis, plusieurs entreprises s’y sont lancées, de façon encore expérimentale mais déjà très ambitieuse : en 2016, la société israélienne SuperMeat a récolté 200 000 dollars en deux mois de campagne de financement participatif. Son argument de vente : « qu’y a-t-il de mieux que d’avoir de la viande en tuant des animaux ? Avoir de la viande sans tuer d’animaux ». Car la viande in vitro n’a pas que des motivations éthiques : elle permettrait aussi de généreuses économies d’échelle en remplaçant élevages et abattoirs par des labos.

Les bonnes intentions sont assez vite récupérées par les labos, sous prétexte de sauver les animaux, le marché de la viande artificielle promet de rapporter gros.

Physiologie

Nutrition

B12 : vitamine nécessaire au fonctionnement du système nerveux et essentielle à la multiplication des globules rouges, elle se retrouve en grande quantité dans le règne animal. Sa supplémentation (de synthèse) est vivement recommandée pour les véganes.

La supplémentation en B12 se réalise principalement par injection. Est-ce bien naturel d’utiliser une seringue pour subvenir à ses besoins ?

Il est aussi impossible d’avoir une fonction correcte de la thyroïde sans des niveaux adéquats de B12 dans le corps. 

Iode : le Docteur Jorge Fletchas indique que 80% des véganes sont carencés en iode.

Système Digestif

Chez l’homme, le côlon et le grêle sont plus courts moins volumineux que ceux du gorille qui est végétarien. Le gorille se nourrit principalement de feuilles, tiges, racines, herbes et fruits. Il peut éventuellement manger des insectes avec parcimonie. Pour digérer les végétaux par fermentation, il a donc besoin d’un côlon et d’un intestin très volumineux.

Chez l’humain, le foie, indispensable pour faciliter la métabolisation des graisses et le traitement des déchets dus à la digestion des protéines, est nettement plus volumineux que chez le gorille. Même chose pour l’estomac, car la digestion des protéines animales est bien plus complexe.

Par conséquent, le système digestif de l’humain est bien fait pour digérer des protéines animales.

Cholestérol

Le cholestérol n’existe pas chez les végétaux. C’est un composant essentiel des membranes de nos cellules, le cerveau humain est fait à partir d’un haut taux de gras (70-80%) et 40% de ce gras est du cholestérol. Les gaines de myéline (les câbles du système nerveux) sont faites de 60% de cholestérol et de gras saturés.

Le cholestérol fait partie des précurseurs des hormones sexuelles.

Le cholestérol est essentiel au bon fonctionnement du système immunitaire. Les expérimentations animales et les études sur les humains ont démontré que les cellules immunitaires dépendent du cholestérol pour se réparer après une bataille. On sait que les personnes ayant une taux élevé de cholestérol sont protégées des infections : elles sont quatre fois moins vulnérables au virus du SIDA, s’enrhument rarement et guérissent plus rapidement des infections que les personnes ayant un taux de cholestérol normal ou faible. 

Sur la question du cholestérol, lire Docteur Natasha Campbell 

Éthique

Exploitation

Si le véganisme s’oppose à l’exploitation des animaux de manière radicale, il est beaucoup moins pointilleux sur l’exploitation humaine. Le mouvement s’interdit de s’habiller avec un tricot en laine, mais ne ressent pas de gêne à porter un t-shirt fabriqué par un chinois. On ne parle même pas de l’électronique utilisée pour alimenter leur blog et autre chaîne YouTube.

Les questions du bien-être de l’humain et du monde du travail sont généralement écartées par le véganisme.

Santé

Dans une article de The Independent traduit par le site « Le mythe végétarien », Holly Paige raconte les déboires qu’elle et sa famille ont rencontrés à la suite d’une conversion à un régime végane strict. Victimes de carences en vitamine D et en protéines, ses deux filles présentaient des retards de croissances.

En Écosse, une jeune fille végane de 12 ans a été hospitalisée pour cause de rachitisme. Sa colonne vertébrale était proche de celle d’une femme de 80 ans.

En Australie, un couple de parents véganes ont été reconnus coupables de maltraitance sur leur petite fille de 19 mois, victime de rachitisme. Les os de la fillette étaient tellement fragiles qu’elle souffrait de multiples fractures. Elle ne pesait que 4,9kg.

Nature

Passons en revue les animaux herbivores qui, pour leur survie, consomment des protéines animales :

Lapin : si le lapin ne mange pas ses excréments, plus précisément ses crottes molles éliminées la nuit (contenant des protéines animales), il meurt.

Jument : si l’on dépoussière le foin d’une jument (herbivore) gravide (qui porte des petits), retirant ainsi les insectes et œufs d’insectes (protéines animales) : elle met au monde un poulain présentant de l’ostéomalacie et une atrophie des parathyroïdes.

Oiseau : l’oisillon (granivore) reçoit des insectes vivants (protéines animales) comme alimentation exclusive.

Grand singe : à la saison des pluies, le grand singe (frugivore) casse des tiges de bambou, les humecte de salive et il les plonge dans les termitières. Ces dernières se collent à la salive, il retire le bambou et mange les termites (protéines animales).

Au bord des côtes chaudes, le grand singe (dont on dit qu’il a la même anatomophysiologie digestive que nous) attend la marée basse pour ramasser des fruits de mer (protéines animales) et les manger.

Souffrance

La Plante

Lorsque l’on coupe une plante, elle ne crie pas. On ne peut pas réduire la souffrance à l’expression de la souffrance. On ne peut pas partir du principe que parce qu’il n’y a pas une expression de la souffrance à partir de critères qui sont basés sur nos critères humains, rien ne peut permettre d’affirmer que la plante ne souffre pas. Si l’on veut prendre en compte toutes les souffrances, il faut accepter qu’elle a de multiples formes et que si on l’étend aux animaux, qu’est-ce qui fait qu’on va refuser de l’étendre aux végétaux ?

Défense Végétale

Phytoanticipines : avant d’avoir subi un stress biotique, la plante sécrète des composés de faible poids moléculaires, les phytoanticipines, qui agissent comme une barrière chimique contre une large gamme d’agresseurs (bactéries, insectes, champignons). 

Phytoalexines : lorsque la plante est attaquée, elle va renforcer ses défenses en augmentant la production des phytoalexines. 

Ces molécules peuvent être toxiques pour l’organisme humain, notamment dans la partie digestive.

Florilège

  • Selon « 30 millions d’amis », des millions d’oiseaux sont tués dans le processus de production d’huile d’olive.

  • Une militante végane va défendre la vie d’un œuf d’un côté et de l’autre va promouvoir l’avortement. La vie des animaux semble valoir plus que celle des humains.

  • Toute la nourriture végane provient de la production industrielle. Ce modèle de production n’est pas durable car il repose sur deux ressources fossiles : le phosphore, qui atteindra son pic en 2030 et les hydrocarbures dont le pic a été atteint en 2006.

  • Néologisme « faux-mage » pour fromage. Duper le psychologique et l’instinctif en imitant les plats à base de produits animaux fait partie de l’arsenal végane.

Sources

  • Dr Jorge Fletchas : Total Body Iodine Sufficiency

  • Adolf : Comment le véganisme va sauver Monsanto

  • Théo Ribeton, V comme Vegan, Nova Editions, 2017

  • Natasha Campbell, Le syndrome entéropsychologique GAPS, Nutrition Holistique, 2017

  • Robert Masson, Diététique de l’expérience, Guy Trénadiel, 2003

  • Le paradoxe des plantes, Steven Gundry, 2018

  • Le mythe végétarien, Lierre Keith, 2009

  • Comment notre véganisme a rendu notre famille malade, www.mythevegetarien.wordpress.com

  • Une fillette souffre de rachitisme à cause de ses parents vegan, www.topsante.com

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